Le mouvement est au cœur de la pratique sophrologique.
Le voilà qui se révèle dans l’éprouvé du corps senti quand, au détour d’un geste des bras, chacun expérimente l’espace autour de lui et, se laissant guider par l’expérience, vient vivre le plaisir des mouvements qui s’enchaînent… et prennent rythme, jusqu’à devenir, parfois, une chorégraphie.
Le mouvement est là aussi, dans l’émotion à l’olfaction ou à l’évocation d’un parfum dont la fragrance nous place avec entrain dans un sentiment intérieur espéré, désiré, convoqué, et que nous laissons, avec délice, s’installer !
Mais qu’en est-il du mouvement de l’âme qui, s’éveillant à sa propre vibration, vient poser la question du sens et cherche une direction ?
C’est alors un mouvement plus imperceptible qui doucement, s’amorce et se prolonge, jusqu’à devenir continu.
Dans ce processus que la sophrologie peut initier, chacun trouve en soi l’athanor propice à son propre grand œuvre.
Le mouvement sophrologique nourrit alors cette quête du Soi en offrant à chacun de créer du lien avec soi, d’ouvrir en soi de nouvelles possibilités d’être et de les incarner, pleinement, dans son rapport au monde et à soi-même, ainsi transformé.
Henri Bergson écrivait : « Exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même ».